
(341) Executive Mansion
Circulation de piétons, charrettes et tramways sur une avenue.
Lors de cet événement, Félix Mesguich se trouve encore sur le sol américain (il n’arrive au Canada qu’à la mi-juin 1897). Il pourrait donc être l’auteur de ces vues, bien qu’aucune source n’atteste cette hypothèse. « Le nouveau président des États-Unis. — La cérémonie d’inauguration. M. MacKinley [sic] a été solennellement installé hier à la présidence des États-Unis, à Washington. […] Une grande parade militaire et civile à laquelle ont pris part 50 000 hommes a défilé ensuite devant une estrade dressée près du Capitole et sur laquelle avaient pris place M. MacKinley, M. Cleveland, le nouveau cabinet et l’ancien, la femme et la mère de M. MacKinley etc. Le général Horace Porter, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Paris était à la tête du défilé où figuraient nombre de Gouverneurs d’États avec leur État-Major, des troupes régulières, des milices, des marins, des cadets et corporations civiles avec leurs musiques et leurs bannières […]. » (Le Temps, Paris, 6 mars 1897 – article daté du 5 mars).
« L’élection présidentielle aux États-Unis. — Depuis la lutte entre Lincoln et Douglas, alors qu’avec le sort de l’esclavage le maintien du lieu fédéral était en question, les États-Unis n’avaient été secoués par une bataille électorale comparable à celle qui vient de mettre aux prises MM. William Mac-Kinley, protectionniste et William Jennings Bryan, “ populiste ” et champion de la libre frappe de l’argent. La coalition de toutes les forces conservatrices de la société américaine a finalement assuré le triomphe de M. Mac-Kinley, et l’Europe ne peut qu’applaudir à ce succès qui préserve les États-Unis d’un bouleversement économique et social. Pourtant elle a tout à perdre à l’avènement du nouveau président, dont le nom signifie protectionnisme à outrance et fermeture des marchés de l’Amérique du Nord aux importations de France, d’Angleterre et d’Allemagne. » (L’Illustration, Paris, n° 2802, 7 novembre 1896, p. 369.
Circulation de piétons, charrettes et tramways sur une avenue.
Deux colonnes d’attelages d’artillerie défilent côte à côte devant les invités installés dans les tribunes.
Des hommes en uniforme défilent au pas, en rangs très espacés les uns des autres.
Des officiers et des soldats suivis d’une compagnie de musiciens, défilent en rang devant une tribune.
Une foule épaisse, massée devant la tribune, écoute le discours du président William McKinley.