Série: Les vues mises en scène par Georges Hatot (1897)

« Mois de septembre. — Première production Ciné pour la maison Lumière représentée à Paris par Madame Lafont, directrice du Grand Café, boulevard des Capucines et du Ciné bd St-Denis porte St-Martin qui existe encore. Production : Napoléon et la Sentinelle, La Défense du canon, Assassinat de Marat, Les Tribulations d’une concierge, Les Colleurs d’affiches, L’Infirmerie du régiment, La Leçon de boxe, Les Dernières Cartouches, L’Assassinat du duc de Guise, Faust et Marguerite, etc., etc. » (Georges Hatot, Lettre (à Henri Langlois), s.l., s.d. [1958-1959], Fonds Jean-Claude Seguin).

Alexandre Promio est peut-être l’opérateur de cette série de vues à en juger un texte de G-M. Coissac (in Le Monde illustré, Paris, 25 avril 1925, p. 318) selon lequel Promio a tourné des scènes reconstituées dont la Passion et les Dernières cartouches, dans des décors de Jambon. Toutefois, la présence de Promio sur ces tournages réalisés en septembre 1897 reste hypothétique. C’est en effet seulement la mention de la vue n° 295 Les dernières cartouches, à la fois dans le texte de Coissac et dans la lettre d’Hatot, qui permet d’associer Hatot, Promio et Jambon, tandis que les autres vues citées par Coissac sont plus tardives et ne sortent qu’en fin d’année 1898.

Films found / nombre de films: 27

(750) Entrevue de Napoléon et du Pape

“Napoléon, furieux de voir le Pape opposer un refus formel à sa demande, malgré ses prières et ses menaces, jette

(751) Mort de Charles Ier

Charles Ier embrasse ses enfants puis des gardes l’emmènent sur le billot où tombe la hache du bourreau.

(752) Assassinat du duc de Guise

“La scène représente une salle du palais ; le duc de Guise est poignardé au moment où il se rend

(753) Chez le cordonnier

Un cordonnier tente de chausser un client qui, dans son effort, le bouscule. Une discussion s’engage.

(754) Les deux ivrognes

“La scène se passe devant un café. Deux ouvriers veulent absolument se faire servir à boire ; le patron est

(756) Une farce à la chambrée

“Pendant le sommeil d’un soldat, ses camarades mettent le feu à la corde qui retient un pot à eau placé

(763) Bataille d’enfants à coup d’oreillers

“Avant de s’endormir, trois enfants jouent et s’envoient mutuellement leurs oreillers, dont les enveloppes finissent par céder ; les plumes