La présence d’Alexandre Promio en Algérie en décembre 1896 et la proximité de la sortie des vues tunisiennes avec celles prises en Algérie, laissent supposer que Promio est l’auteur probable de cette série. Toutefois, aucune source n’atteste encore cette hypothèse.

« Une collection de très belles vues de Tunisie vient augmenter l’attrait de cet intéressant programme. Dans l’une on aperçoit le bey en voiture précédée d’une nombreuse escorte de cavaliers et aussi de son ministre de la guerre. Une scène toute locale nous transporte au marché aux légumes à Tunis, puis c’est dans la rue Bab el Khaira, que le Cinématographe nous montre des types indigènes variés aux accoutrements les plus bizarres. Enfin le Souk el Bey nous fait voir comment le bey procède à ses achats. De sa fenêtre il fait signe aux marchands groupés devant son palais et un de ses officiers va chercher la marchandise choisie. » (Lyon républicain, Lyon, 7 février 1897).

« Toute une série de nouvelles vues prises en Tunisie, complétant celles de la semaine précédente, seront visibles, à partir d’aujourd’hui, au Cinématographe Lumière. Citons, à Sousse, un remarquable Convoi de chameaux se rendant à un marché au charbon ; la porte de France à Tunis et la rue Sidi-ben-Arous qui nous transportent dans les plus beaux quartiers de la capitale de la Tunisie et nous y montrent d’intéressantes scènes locales. Le Marché aux Poissons nous offre également une très curieuse étude de mœurs tunisiennes. » (Lyon républicain, Lyon, 14 février 1897).