(987) Chiens savants : la danse serpentine
“Un chien vêtu d’une jupe, parodie la danse serpentine.”
Les prouesses en matière de dressage d’animaux suscitaient quelques interrogations quant aux procédés employés par les dresseurs de chiens, et on allait jusqu’à les accuser d’hypnotiser les chiens : « C’est chercher bien loin une explication qui se trouve dans un principe élémentaire de physique. Il y a en acrobaties deux sortes d’équilibres : celui sur un point fixe (la terre, un piédestal, une corde ou un fil tendus), et celui sur un point mobile (boule, trapèze, corde ou fil lâches). Dans le premier cas l’acrobate garde son aplomb parce qu’il ramène son centre de gravité au-dessus de son point de suspension ; dans le second parce qu’il ramène son point de suspension au-dessous de son centre de gravité : il n’y a pas plus de malice que cela. Il le fait sans fatigue, parce que tous ses mouvements, d’abord réfléchis, sont devenus instinctifs. […] La crainte de tomber lui dicte les parades à faire ; et ces exercices qui paraissent si difficiles, font plus d’honneur à l’élève qu’à son maître. » (La Nature, Paris, n° 1193, 11 avril 1896, p. 294-298).
“Un chien vêtu d’une jupe, parodie la danse serpentine.”
“Un chien savant exécute divers sauts commandés par son maître.”
“Des chiens sautent l’un après l’autre au travers d’un tonneau.”
“Un petit chien présenté par son maître est placé par lui dans différentes positions qu’il conserve avec une parfaite immobilité.”