(34) Déchargement d’un navire
“Des portefaix transportent des colis et des marchandises en traversant la passerelle, tandis que la vapeur sort par le côté
« […] J’eus l’honneur d’entrer au service de ces messieurs au début de l’année 1896. […] Après m’avoir fait faire quelques essais de prises de vues, M. Louis Lumière me demanda de partir en voyage, à l’effet de recueillir le plus rapidement possible des vues nouvelles pour alimenter les demandes. Mon premier voyage eut lieu en Espagne. » (Alexandre Promio, « Carnet de route », in Guillaume-Michel Coissac, Histoire du cinématographe, Paris, Cinéopse/Gauthier-Villars, 1925, p. 195).
Alexandre Promio a également rapporté dans son « Carnet de route » qu’il avait pris des vues lors de l’Exposition de Genève, vues qui ont été projetées avant celle de Madrid. Il semble donc probable que Promio s’est rendu en Suisse avant d’aller en Espagne. La proximité de Genève et de Lyon pourrait en revanche expliquer que dans son souvenir, l’Espagne est le premier voyage au sens strict qu’il ait effectué pour le compte du Cinématographe.
“Des portefaix transportent des colis et des marchandises en traversant la passerelle, tandis que la vapeur sort par le côté
Deux voitures arrivent devant l’arène : un torero et sa cuadrilla descendent de la première devant une foule de curieux.
Animation d’une place.
Circulation de piétons et de carrioles devant la porte de Tolède.
Défilé de hallebardiers dans la cour du palais royal.
Charge d’un régiment de lanciers.
Défilé d’un régiment de lanciers.
Défilé d’un régiment du génie.
Des soldats, seuls ou en couple, dansent une jota.
Deux canons sont amenés et mis en place ; les artilleurs procèdent ensuite au tir.